Dans le troisième et dernier chapitre de Manuten∫ions, nous partons à la rencontre d’artistes qui s’emparent du bâtiment et des rues voire des parcs du Creusot. Les œuvres de l’exposition résonnent avec l’extérieur, avec ces chemins autrefois empruntés par des milliers d’ouvrières et d’ouvriers. Le temps d’un week-end, nous célébrons d’autres mémoires du geste, d’autres paroles au travail avec les artistes Socheata Aing, Madeleine Aktypi, Emmanuel Béranger et les étudiants de l’ISBA, l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon.

Tout le week-end, découvrez les performances à votre rythme : aucun parcours imposé, chaque performance peut se vivre indépendamment. En accès libre, il vous suffit de vous rendre aux lieux indiqués ci-dessous.

SAMEDI 14 JUIN

🕒 15h30 – Fontaine, face à la Mairie du Creusot | Voir sur Google Maps
Socheata Aing – Pilote de ligne
Quels récits familiaux nous relient au travail ? À travers une narration autour de la trajectoire de son père, réfugié politique, pilote d'une ligne de production, Socheata Aing déroule un témoignage et partage les péripéties de nos imaginaires d’enfants. Sa performance, teintée d’anecdotes et ponctuée d’objets simples, dépose ses mots auprès d’une fontaine, tout près du théâtre.
⏱ Durée : 20 min

🕓 16h00 – Escaliers en brique, rue du Centre | Voir sur Google Maps
Emmanuel Béranger – Tenir la rampe
Reliant l’activité sportive à la pratique de la performance, Emmanuel Béranger élabore des gestes répétitifs qui contraignent le corps. Au pied d’un escalier, il engage un dialogue avec une surface blanche qu’il transforme peu à peu. Une action simple, rythmée, qui fait écho aux boucles des chaînes de production, aux « bullshit jobs » et à l’absurde du travail de bureau.
⏱ Durée : 1h 

🕠 17h30 – [Lieu à définir]
Madeleine Aktypi – Nos cœurs liquides
Inspirée par l’histoire réelle de Mary Ann Walkley, une ouvrière morte d’épuisement en 1863, Madeleine Aktypi questionne la libre disposition de nos corps et de notre temps. Cette performance déambulatoire, entre méditation, célébration et fête, évoque le travail invisible, les cadences, les inégalités. Elle se termine dans l’exposition, près de Coulée continue // CŒUR LIQUIDE, son installation réalisée pour Manuten∫ions .2.
⏱ Durée : 2h

DIMANCHE 15 JUIN

🕓 11h00 – Escaliers en brique, rue du Centre | Voir sur Google Maps
Emmanuel Béranger – Tenir la rampe
Reliant l’activité sportive à la pratique de la performance, Emmanuel Béranger élabore des gestes répétitifs qui contraignent le corps. Au pied d’un escalier, il engage un dialogue avec une surface blanche qu’il transforme peu à peu. Une action simple, rythmée, qui fait écho aux boucles des chaînes de production, aux « bullshit jobs » et à l’absurde du travail de bureau.
⏱ Durée : 1h

🕒 15h – Fontaine, face à la Mairie du Creusot | Voir sur Google Maps
Socheata Aing – Pilote de ligne
Quels récits familiaux nous relient au travail ? À travers une narration autour de la trajectoire de son père, réfugié politique, pilote d'une ligne de production, Socheata Aing déroule un témoignage et partage les péripéties de nos imaginaires d’enfants. Sa performance, teintée d’anecdotes et ponctuée d’objets simples, dépose ses mots auprès d’une fontaine, tout près du théâtre.
⏱ Durée : 20 min

🕞 15h30 – Terrasse métallique face à la Mairie du Creusot | Voir sur Google Maps
étudiants de l'ISBA – Engrenage
Les étudiants de l’ISBA présentent une performance collective née dans les recoins de L’arc. Voix nues, gestes heurtés, vacarme ou silence : Engrenage prend à bras-le-corps la pollution sonore des lieux de travail et questionne ce qu’elle fait aux corps. Une traversée physique et sensorielle qui fait apparaître ce qu’on ne perçoit plus.
⏱ Durée : 1h
📍 Départ terrasse métallique face à la Mairie puis parcours à travers les plateaux et les interstices du théâtre.

Cette programmation arts visuels est possible grâce au dispositif CURA.
Dispositif à l'initiative du Ministère de la Culture et ayant pour but de valoriser la présence des arts visuels au sein des Scènes Nationales.