Une palissade encercle les danseurs. Ils évoluent dans ce périmètre contraint et déroulent un mouvement perpétuel, cyclique.
Les corps nus s’organisent, se tissent, s’imbriquent pour créer des formes interdépendantes et mouvantes. Les images se fondent les unes dans l’autres, le jeu des corps est coordonné de façon organique, géométrique et synchronisée.
 

Au spectateur, la chorégraphe Jasmine Morand offre la liberté de choisir entre deux points de vue, deux façons presque opposées mais complémentaires de vivre le spectacle : un regard de proximité et partiel, en s’approchant au plus près des danseurs et en collant son œil aux fentes des cloisons, ou une perspective distanciée, en regardant les danseurs dans un immense miroir suspendu au plafond. Emergent alors des images et visions qui peuvent faire écho au monde, à ses enchantements, aux forces naturelles et sociales qui nous gouvernent.

> Attention : pour profiter de cette expérience et de tous ses contours, le spectateur est invité à se coucher sur le dos.