Le premier volet de cette exposition se présente comme une cartographie de tactiques permettant de se ménager des marges de liberté au sein de systèmes occultant bien souvent les notions de subjectivité et de liberté située. Car il ne s’agit pas de revendiquer une liberté abstraite et désincarnée, mais une liberté vécue depuis des contextes spécifiques, traversés par des logiques de domination qui affectent chacun et chacune de manière différente.
À la place d’actes de révolution frontale, les artistes privilégient des échappées subtiles. Tout comme le pouvoir opère aujourd’hui de manière insidieuse, il est possible de lui opposer des résistances ambiguës : par le contournement, la lenteur assumée, la remise en question des injonctions à la productivité et à la standardisation. Les artistes s’emparent des logiques du pouvoir pour les retourner contre lui : détourner son langage, en exposer les absurdités, se réapproprier certains de ses codes, ou réviser des récits prétendument universels.
À travers des mediums et des registres différents, les artistes s’inscrivent dans un objectif de désarmement du réel afin de le reconstruire depuis des positions situées, conscientes de leurs conditions d’énonciation et de résistance.

Avec les oeuvres de :  Carla Adra, Marina De Caro, Cyprien Gaillard, Majd Abdel Hamid, Ariane Loze, Eliott Paquet, Jordan Roger, Liv Schulman, Maeva Totolehibe, Chloé Viton

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■ VERNISSAGE
Vendredi 3 octobre à 18h30 | Venir au vernissage

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