Si les contes de Charles Perrault continuent de se transmettre de génération en génération, force est de constater que les frasques de telle chanteuse ou les stories de tel influenceur leur livrent depuis peu une bien féroce concurrence.

Alors, pourquoi ne pas reprendre la trame et les invariants des historiettes du XVIIème siècle en les truffant de figures contemporaines et en les confrontant aux enjeux de notre époque ? Dans un étroit périmètre circonscrit par de la rubalise (comme pour les chantiers ou les scènes de crime) et sous le regard imperturbable d’un troisième larron portant perruque et juché sur son trône (Charles Perrault lui-même ?), deux comédiens s’amusent, dans une langue incisive, mordante, parfois crue et toujours malicieuse, à remettre les pendules de Peau d’Âne ou de Barbe-Bleue à l’heure d’aujourd’hui. Grâce à ses références constantes à l’actualité politique et sociale, ces Trois contes décortiquent nos mythologies et se rapprochent donc de ce que fit Barthes dans les années 50 – mais en beaucoup plus poilant...

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